Vous avez certainement remarqué que la combinaison est indissociable du sport automobile. Ne vous y méprenez pas car si elles ont la même fonction protectrice, toutes les combinaisons ne se ressemblent pas. Il en existe principalement trois types distincts : deux pour les pilotes (karting et voiture de course), un pour les mécaniciens.
La combinaison pour pilote de karting
L’homologation CIK est exigée pour les combinaisons dédiées aux pilotes de karting. Plus concrètement, le vêtement doit présenter une résistance à l’abrasion particulièrement élevée. La résistance aux risques de coupures et de déchirement est également accrue. En parallèle, la combinaison est pensée de manière à résister à la chaleur de contact.
Au-delà de cette robustesse, il est impératif que la combinaison pour pilote de karting soit confortable. Les coutures sont de ce fait travaillées de sorte à ce qu’elles n’occasionnent pas d’irritation. Les risques d’échauffement au contact sur la peau sont par ailleurs limitées par les spécificités habilement intégrées à ce type de combinaison. Les marques telles Sparco, Turn One ou encore OMP sont d’excellente références pour la combinaison de pilote de karting. Plus de modèles ici : www.grandprixracewear.fr/fr/22-combinaisons-karting
La combinaison de pilote automobile FIA
C’est l’homologation FIA qui prévaut dans l’univers de la course automobile. La norme FIA 8856-2000 est la référence de base. Néanmoins, elle est évolutive. Il est donc primordial de vous fier aux marques de renom à l’instar de Sparco.
La Fédération Internationale de l’Automobile est intransigeante sur les performances d’une combinaison en matière de sécurité. Les fabricants doivent de se mettre soumettre les produits à des tests dans un laboratoire agréé et transmettre les résultats de ces tests à la FIA pour pouvoir prétendre à une homologation. La résistance au feu, définie par la norme ISO 15025 fait partie des critères fondamentaux. Le textile utilisé est donc ignifugé pour la plupart des combinaisons. Mieux encore, le fil de couture est lui aussi résistant au feu.
Une fois encore, le confort ne doit pas être négligé. La combinaison doit vous couvrir jusqu’au cou, être serré aux poignets mais également aux chevilles. Il est important de ne pas flotter dans votre vêtement sans pour autant vous sentir à l’étroit. C’est tout l’intérêt de procéder à un essayage. Imaginez-vous dans la combinaison pendant plusieurs heures. Cela vous aidera à déterminer si c’est la bonne ou non.
Par ailleurs, il ne faut pas hésiter à mimer votre gestuelle au volant. Installez-vous sur une chaise, par exemple et simulez une courses. L’objectif est de définir si vos membres sont libres de leurs mouvements. Le cas échéant, vos performances et votre sécurité seront mis à rude épreuve.
La combinaison pour mécanicien
Il ne se retrouve peut-être pas continuellement sur les circuits, le mécanicien n’en a pas moins besoin de protection. La matière se doit d’assurer un confort optimal et de protéger le mécanicien contre la chaleur de contact. Des renforts sont à intégrer aux genoux et aux coudes pour limiter les risques de coupures et déchirures. Ces renforts sont idéalement rembourrés de mousse pour un confort accru. Le textile idéal est résistant aux projections d’huiles et autres matières graisseuses. Cela joue énormément sur la simplicité d’entretien de la combinaison.
La conception d’une combinaison pour mécanicien exige la présence de poches multiples. De cette manière, les outils peuvent rester à portée de main, ce qui assure un gain de temps optimal en plus de simplifier les interventions.
Comme vous l’avez sûrement compris, il est primordial que le vêtement s’adapte aux activités de son propriétaire, par mesure de sécurité. Respect des normes et confort du porteur sont donc les critères de base pour choisir une combinaison.